La nouvelle loi Asile Immigration bouleverse irrémédiablement le quotidien des étrangers à Marseille et dans toutes les villes de France. Celle-ci prévoit de multiplier les OQFT et de réduire drastiquement les régularisations. Les personnes concernées se retrouvent dans une incertitude abyssale et une peur constante d’être expulsés sans préavis. Dans ce contexte explosif, recourir aux services d’un avocat en droit des étrangers devient crucial pour espérer une régularisation et éviter toute mauvaise surprise.
Le mur numérique de l’administration marseillaise
À l’heure où le digital est omniprésent dans notre quotidien, toute demande relative à la régularisation de papiers à Marseille doit impérativement passer par le portail numérique des services de l’État dans les Bouches-du-Rhône. Bien que cette initiative de dématérialisation soit partie d’une bonne intention, elle a eu un effet boule de neige.
En plus de la complexité des explications de l’administration sur les différentes procédures à suivre, de nombreux blocages et pannes du système ont été constatés, retardant ainsi le traitement des dossiers et augmentant le nombre de sans-papiers dans la ville.
La traque des sans-papiers a commencé à Marseille
Face à leur situation précaire, de nombreux sans-papiers résidant à Marseille se tournent vers les activités illégales pour survivre. Malheureusement, le « Plan tranquillité », mis en place par le maire Benoît Payan pour rétablir la sécurité des citoyens, a pris une proportion démesurée. Il s’est transformé en une véritable traque des sans-papiers.
Des épiceries de nuit aux transports en commun en passant par l’université, la gare, les bars et les cafés. N’importe quel lieu de la ville marseillaise a fait l’objet de descentes régulières des autorités policières. Rien ni personne n’y échappe. Adultes comme adolescents sont fouillés de la tête aux pieds. Les arrestations massives de vendeurs de l’économie informels se multiplient à grande échelle.
Les CRA de Marseille comme des prisons
Le cri du désespoir résonne fortement dans les centres de rétention administrative (CRA) de Marseille qui prennent l’allure de prisons. Les conditions de vie y seraient très dures selon le collectif Réseau Éducation Sans Frontières. Un constat partagé par le député LREM des Bouches-du-Rhône qui met en lumière le manque de soin et le service de repas souvent inadapté.
Entre 2023 et 2024, 8 décès ont été signalés dans les CRA. Certains individus ont mis fin à leurs jours. D’autres ont succombé après avoir refusé de s’alimenter, tandis que plusieurs cas restent entourés de flou médical.
Des associations comme la Cimade, Forum Réfugiés, la France Terre d’Asile et le Groupe SOS Solidarités-Assfam pointent du doigt l’inaction de l’administration face à la santé fragile des détenus. Pourtant, loin de faire l’objet d’une remise en question, la politique migratoire se durcit encore plus.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau veut faire passer la durée de rétention de 3 à 18 mois, repoussant toujours plus les limites de l’enfermement.
Une lutte constante contre la loi immigration à Marseille
Avec plus de 100 000 immigrés, soit plus de 15% de sa population, Marseille ne faiblit pas face au durcissement des politiques migratoires. La ville est devenue le théâtre de maintes manifestations contre la loi immigration.
Le 21 janvier 2024, par exemple, des milliers de personnes ont envahi le parvis de la préfecture pour dénoncer cette loi jugée inhumaine. Parallèlement, des centaines d’étudiants ont manifesté devant le campus Saint-Charles. déplorant le durcissement de l’accès aux études pour les étrangers. Celui-ci implique une caution « retour » obligatoire pour l’obtention d’un titre de séjour.
Des cercles de silence sont organisés par un collectif d’associations comprenant de la Cimade, la Pastorale des Migrants et le Réseau Éducation Sans Frontières. Le dernier s’est tenu en février 2025 à l’angle des Cours Saint-Louis – Canebière à Marseille.
L’expertise d’un avocat en droit des étrangers pour la régularisation de votre situation
Entre les démarches interminables, les refus injustifiés, un système numérique défaillant et autres paramètres non négligeables, obtenir un titre de séjour relève d’un véritable parcours du combattant à Marseille en 2025.
Face à une administration opaque et une répression grandissante, l’accompagnement d’un avocat en droit des étrangers est votre meilleur atout pour naviguer dans les méandres juridiques, contourner les pièges et défendre vos droits.
Que ce soit pour une demande de régularisation, un recours contre un refus ou une contestation d’expulsion, son expertise vous offre une chance réelle d’obtenir gain de cause. Dans un climat où les sans-papiers sont traqués, ne laissez pas la peur dicter votre avenir : faites appel à un avocat et reprenez le contrôle de votre situation.