Jocelyn face aux obstacles d’une demande d’admission au séjour
Jocelyn a choisi la France comme terre d’avenir. Il s’est installé à Lille il y a plus de quatorze ans. Pas à pas, il a appris la langue, découvert la culture et tissé des liens solides, mais son quotidien s’ébranle avec le refus implicite de sa demande d’admission exceptionnelle au séjour. Une vie construite dans la métropole lilloise Depuis 2018, Jocelyn est salarié dans une entreprise de nettoyage. Ponctuel, consciencieux et volontaire, il a traversé les périodes les plus difficiles, y compris celles de la crise sanitaire, sans jamais faiblir. Ses collègues louent sa fiabilité, et son employeur reconnaît en lui un pilier indispensable de l’équipe. Ce parcours professionnel, construit avec patience et sérieux, est devenu la preuve vivante de son intégration. De plus, son casier judiciaire est vierge, il déclare ses impôts chaque année et participe activement à la vie de sa communauté. Lille est devenue son foyer, la ville où il s’est reconstruit, où il a appris à rêver d’avenir et à croire que son engagement serait reconnu. Un refus silencieux qui bouleverse une vie En février 2022, Jocelyn entreprend les démarches pour demander son admission exceptionnelle au séjour. Il rassemble chaque justificatif requis et dépose son dossier conformément aux règles en vigueur. Les semaines suivantes, il attend avec confiance une issue favorable, convaincu que son investissement serait reconnu. Pourtant, même après l’échéance légale de quatre mois, aucune réponse ne lui parvient. Ce silence, équivalent à un refus implicite, dépasse pour lui la simple issue administrative : il y voit une mise en doute de sa légitimité et de tous les efforts consentis pour s’intégrer. Deux recours, une victoire Complètement perdu, Jocelyn décidé de confier son dossier au cabinet d’avocats spécialisés en droit des étrangers. Celui-ci, convaincu que son client a raison de réclamer justice, forme et introduit un recours gracieux à la préfecture pour demander les motivations de ce refus implicite. Face au silence de cette dernière, il saisit le tribunal administratif pour plaider la cause et faire valoir le droit au séjour de son client. Ce ressortissant malien a finalement pu obtenir un titre de séjour qui convient à sa situation après des heures d’audience. Il s’est également vu recevoir la somme de 1000 euros en guise d’indemnisation relative à ses frais de justice. Son parcours dépasse l’aspect d’une simple demande de régularisation, il reflète d’un homme qui a su s’intégrer avec dignité et persévérance. Derrière les démarches, il y a une vie, des rêves et l’espoir tenace de voir enfin ses efforts couronnés par la reconnaissance de son droit de vivre dans une ville qu’il considère comme étant sa maison.
Les efforts d’intégration de Kamaro effacés par le silence de l’administration
Installé à Nice depuis presque neuf ans, Kamaro s’est investi pleinement dans la construction d’une vie sereine et stable. Cependant, l’absence de réponse de l’administration face à sa demande d’admission au séjour met en péril tous ses efforts d’intégration. Nice comme maison Dès son arrivée, Kamaro a saisi chaque chance qui s’offrait à lui, voyant dans son emploi et dans l’avenir scolaire de sa fille la force de s’ancrer durablement dans la métropole niçoise. Agent d’accueil pendant plusieurs années, puis chargé de clientèle, Kamaro n’a jamais cessé de se former et de travailler. Malgré la crise sanitaire qui a bouleversé son parcours, il a persévéré et obtenu des qualifications en gériatrie et en accompagnement des personnes âgées. Son employeur actuel le soutient, convaincu de son sérieux et de ses compétences. Son insertion va bien au‑delà de l’aspect professionnel. Avec sa compagne, il élève leur fille, née à Nice, aujourd’hui scolarisée et déjà pleinement intégrée dans la société française. La famille mène une vie simple, mais enracinée, respectueuse des valeurs républicaines. Le silence qui change tout En mars 2022, Kamaro dépose une demande d’admission au séjour. Il pensait que son dossier solide, sa régularité fiscale et son engagement professionnel parleraient d’eux-mêmes. Pourtant, quatre mois plus tard, aucune réponse : un silence qui s’est transformé en refus implicite. Ce refus, au-delà du cadre administratif, menace de briser un équilibre fragile, celui d’un père présent pour sa fille, d’un salarié fidèle à son entreprise, d’un homme qui a choisi Nice comme terre d’avenir. Chaque jour, Kamaro vit avec l’incertitude : rester et continuer à construire, ou voir s’effondrer des années d’efforts et d’intégration. Avec courage, il choisit de ne pas se résigner. Soutenu par le cabinet d’avocats en droit des étrangers, ses proches et son employeur, Kamaro porte son combat devant la justice. Plus qu’un simple titre de séjour, il réclame la reconnaissance de son parcours, de ses sacrifices et de son enracinement profond à Nice. Une bataille qui va bien au-delà du cadre administratif Pour plaider sa cause, le cabinet a envoyé une demande d’explication aux autorités préfectorales, mais celles-ci sont restées silencieuses, prouvant le manque de motivation du rejet et l’erreur d’appréciation du dossier de son client. Ensuite, le cabinet a pris l’initiative de saisir le tribunal administratif niçois. La plaidoirie s’articulait en trois axes distincts : Suite à l’audience, Kamaro s’est vu délivrer son premier titre de séjour et bénéficier d’une compensation de 1000 euros. L’histoire de ce ressortissant malien est celle de milliers d’hommes et de femmes venus en France pour y trouver une vie meilleure. À Nice, il demande simplement une chance : celle de continuer à travailler, à élever sa fille et à contribuer à la société qu’il considère désormais la sienne. Son parcours se fait écho d’un besoin fondamental de justice et de respect.
Un refus implicite d’admission au séjour qui met une vie en suspens
En 2014, Rajesh quitta le Népal avec un objectif clair : bâtir une existence stable et digne en France. Séduit par les marchés colorés, les saveurs gourmandes et les rues animées de Lyon, il s’y installe. Pendant sept ans, il mène une vie tranquille, jusqu’à ce qu’un refus implicite de sa demande de séjour transforme son quotidien en incertitude. Sept années de vie et de persévérance Pendant sept ans, Rajesh a mené une existence calme et sereine dans la cité phocéenne. Rajesh maîtrise le français, honore ses obligations fiscales, suit la législation et ne dérange personne. Ses factures, fiches de paie et autres documents racontent à leur manière son quotidien. En 2017, il décroche un CDI comme aide-cuisinier dans un restaurant lyonnais. Jour après jour, Rajesh gagne le respect de son équipe par sa rigueur et son professionnalisme. Depuis plus de quatre ans, son employeur compte sur lui, le décrit comme un pilier de son établissement et soutient fermement ses démarches. Ses collègues sont devenus des amis et la ville, son refuge. Ses attaches sont désormais ici, loin de son pays natal qu’il a quitté sans retour. L’injustice d’un silence administratif En 2022, Rajesh a déposé une demande d’admission au séjour, espérant que ses années de labeur et d’intégration seraient reconnues. Mais face à son dossier, l’administration est restée muette. Un refus implicite survient après 4 mois sans réponse. Un simple vide administratif menace désormais de réduire à néant ses efforts et ses espoirs. Rajesh n’a pas baissé les bras. Avec le soutien du cabinet d’avocats spécialistes en droit des étrangers et de son employeur, il conteste cette décision d’abord auprès de la préfecture puis devant le tribunal administratif. Son combat dépasse sa seule personne : il incarne celui de nombreux étrangers qui, après avoir bâti leur vie en France, se retrouvent fragilisés par l’arbitraire des procédures. La défense avait étayé toute une série de preuves justifiant sa requête, le défaut d’appréciation de son dossier et l’absence de motivation de la décision de la préfecture : Le tribunal, face à l’argumentaire du cabinet, lui a finalement accordé un titre de séjour qui correspond à sa situation et une indemnisation de 1000 euros pour couvrir ses frais de justice. À l’annonce de ce verdict, Rajesh murmure silencieusement sa joie avec le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux. Son histoire n’est pas seulement celle d’un homme qui veut rester. C’est celle d’un travailleur acharné, intégré, respecté et indispensable à son environnement. Derrière chaque dossier, il y a une vie faite de liens, de responsabilités et de rêves.
Refusée au séjour, Marcy choisit de se battre pour rester à Bobigny
Marcy rêvait depuis toujours de s’installer dans un autre pays. En 2009, elle décide de franchir le pas. Elle fait ses valises et s’installe en France, convaincue d’y trouver des opportunités et un futur meilleur. À Bobigny, elle construit sa vie, s’entoure de ses proches et savoure pendant treize ans la stabilité et la sérénité qu’il recherchait. Des années d’intégration réussies L’arrivée sur le sol français n’était pas sans inquiétudes : l’inconnu et les premiers pas dans un pays étranger le tenaient en haleine. La première année, elle enchaîne les petits emplois avant de décrocher, en 2017, un CDI dans un supermarché. Au travail, elle gagne rapidement la confiance de son équipe et de son employeur grâce à son sérieux et son engagement. En parallèle, Marcy tisse des liens forts, partage des moments conviviaux et s’intègre pleinement à sa communauté. Quand le silence devient refus Marcy, assurée et méthodique, soumet sa demande d’admission au séjour en joignant tous les justificatifs attestant de son intégration. Mais les mois s’écoulent sans la moindre réponse, transformant le silence préfectoral en refus implicite une fois le délai réglementaire dépassé. Ce rejet bouleverse son quotidien. Il ne s’agit plus d’un simple refus de titre de séjour, mais d’une remise en question de ses efforts, de son intégration et de sa place dans le pays. La détermination face à l’adversité Plutôt que de se laisser abattre, Marcy puise dans son courage et le soutien de ses proches. Elle confie son dossier à un cabinet d’avocats spécialisés en droit des étrangers. Après une tentative infructueuse d’obtenir des explications de la préfecture, l’affaire est portée devant le tribunal administratif de Bobigny. La défense s’articulait autour de sa situation, de son parcours, mais aussi du défaut de motivation de la décision défavorable ainsi que de l’erreur d’appréciation de son dossier. Aux termes de ce recours contentieux, Marcy obtient enfin gain de cause. À la sortie de l’audience, un sourire de soulagement éclaire son visage : le combat est terminé, et elle peut reprendre le fil de sa vie avec sérénité et confiance. L’histoire de Marcy illustre la force de la persévérance face aux obstacles administratifs et le rôle crucial d’une bonne défense juridique. Son combat démontre qu’avec du courage, du soutien et de la détermination, il est possible de faire valoir ses droits et de sécuriser son avenir. Aujourd’hui, Marcy peut envisager l’avenir à Bobigny avec l’esprit tranquille, fière d’avoir surmonté cette épreuve.
Un refus tacite qui brise l’élan d’un rêve
Arrivé à Versailles en 2016, Jérémiah a découvert une ville où chaque rue semblait respirer l’histoire. Derrière les grilles dorées du château, il voyait le symbole d’une France dont il voulait faire partie. Au fil des années, ce rêve s’est enraciné dans sa vie quotidienne, au gré des rencontres et des efforts constants pour bâtir un avenir digne. Mais tout bascule avec la réception du refus implicite de son admission au séjour. Une intégration indéniable à la société française Depuis son arrivée, Jérémiah n’a cessé de prouver son attachement à la France. Versailles n’était plus seulement un décor majestueux, mais le théâtre de son existence. En 2020, alors que la crise sanitaire bouleversait le pays, Jérémiah s’est engagé avec courage dans le secteur de l’entretien. Jour après jour, il a œuvré avec rigueur et discrétion pour que d’autres puissent évoluer dans des espaces propres et sûrs. Ses employeurs, témoins de sa fiabilité et de son professionnalisme, n’ont cessé de souligner son rôle essentiel. En l’espace de trois années de salariat, Jérémiah s’est affirmé comme un membre incontournable, estimé pour son sérieux et sa fiabilité. Un refus implicite qui bouleverse tout Bien qu’il ait multiplié les efforts pour s’intégrer et travaillé avec constance, Jérémiah s’est heurté à l’absence de réponse de l’administration quant à sa demande d’admission au séjour. Ce mutisme, le 13 août 2022, a pris la valeur d’un rejet implicite. Une décision invisible, mais lourde de conséquences, menaçant de briser les fondations qu’il avait construites depuis près de sept ans. Loin de se résigner, Jérémiah a trouvé du soutien. Ses employeurs ont pris position en sa faveur, prêts à l’embaucher définitivement dès que sa situation serait régularisée. Ses amis et ses proches, eux aussi, se sont mobilisés pour rappeler que derrière des papiers administratifs se cachait un homme, une vie, une histoire tissée dans le quotidien de Versailles. Au-delà de ses proches, ce ressortissant malien fait appel au cabinet d’avocats en droit des étrangers pour plaider sa cause et défendre ses droits. Ce dernier envoie à la préfecture une demande d’explication des motivations de cette décision défavorable qui est restée sans réponse. Pour sortir de l’impasse, le cabinet a décidé de former un recours contentieux auprès du tribunal administratif. Le parcours de Jérémiah reflète une lutte discrète, mais acharnée, empreinte de dignité. Installé à Versailles, il a choisi la France comme terre d’avenir, convaincu des principes républicains. Désormais régularisé, il peut envisager son avenir avec espoir et sérénité.
Le parcours d’un homme entre espoir et incertitude
Il y a huit ans, Bakary Traoré a quitté le Mali pour s’installer à Nice. Animé par l’espoir d’une vie plus stable, il s’est lancé dans la construction patiente de son avenir, guidé par sa détermination et son travail. Entre la douceur de la Méditerranée, les collines baignées de soleil et les allées animées de la Promenade des Anglais, sa nouvelle vie a trouvé son cadre. Des années de persévérance En 2018, Bakary intègre un restaurant local en tant que commis de salle. Chaque jour, il revêt son tablier avec application et rigueur. Ses collègues le décrivent comme un homme de confiance et toujours prêt à donner un coup de main. Son emploi, il l’a gardé sans faillir pendant plus de quatre ans, signe d’une intégration exemplaire. Au-delà du travail, Bakary a trouvé à Nice un véritable ancrage. Ses proches, installés dans la région, sont devenus son pilier. Les liens tissés au fil du temps témoignent de son intégration sociale et affective. Sa maîtrise du français, son casier judiciaire vierge et ses déclarations fiscales régulières renforcent son attachement à la République et à ses valeurs. Le silence de l’administration En décembre 2021, il dépose une demande d’admission exceptionnelle au séjour. Mais les mois passent, et aucune réponse ne vient. Le silence de la préfecture finit par se transformer en refus implicite, en avril 2022. Un coup dur pour celui qui a bâti sa vie à Nice avec patience et dignité. Bakary refuse pourtant de se laisser abattre. Accompagné par le cabinet d’avocats experts en droit des étrangers, il décide de saisir la justice. Pour Bakary, obtenir ce titre de séjour dépasse la simple formalité administrative : c’est la reconnaissance de son parcours, de son engagement et de sa légitimité à vivre en France. Le cabinet a construit sa défense en s’appuyant sur l’ensemble des preuves attestant de sa situation, de son parcours et de ses efforts constants pour s’intégrer. Il a aussi mis en lumière le manque de justification de la décision préfectorale ainsi que les erreurs d’évaluation dans l’examen de son dossier. Face à cet argumentaire, le juge a finalement choisi de lui accorder un titre de séjour qui convient à sa situation. Une somme de 1000 euros lui a aussi été accordée en guise d’indemnisation relative à ses frais de justice. Bakary avait enfin retrouvé le sourire. Son calvaire était terminé. Il pouvait retrouver son quotidien paisible. Son histoire est celle de nombreux étrangers qui, malgré des années de présence et d’intégration, se retrouvent face au silence de l’administration. Son combat à Nice n’est pas seulement le sien : il symbolise la quête de dignité et de justice de tous ceux qui ont choisi la France comme terre d’avenir.
Un renouvellement de titre de séjour refusé, des efforts d’intégration balayés
En 2009, Damien choisit de tout laisser derrière lui afin de concrétiser son rêve d’une vie à l’étranger. Il rassemble ses économies, fait ses valises et s’envole vers la France, une terre qu’il imaginait pleine de promesses et d’opportunités. Il s’installe à Lille et pendant 13 ans, il vit sereinement entouré de ses proches jusqu’au jour où la préfecture refuse le renouvellement de sa carte de séjour. L’espoir d’une vie digne, stable et entourée par les proches Dès son arrivée en France, Damien savait qu’il marchait vers l’inconnu. Partagé entre nervosité et enthousiasme, il s’apprêtait à entamer une nouvelle étape de sa vie. Il cumule les petits boulots pendant sa première année d’installation. En 2018, il décroche un contrat à durée indéterminée dans un restaurant de la métropole. Son employeur et ses collègues voient en lui quelqu’un de fiable sur lequel on peut compter. Son quotidien à Lille ne se limitait pas à ses obligations professionnelles. Damien avait créé autour de lui une atmosphère chaleureuse, faite d’amitiés solides et de moments partagés, comme des repas conviviaux ou des sorties entre amis. Une demande de régularisation ignorée Fidèle à sa rigueur, Damien anticipe et dépose sa demande de renouvellement à la préfecture de Lille avant l’échéance de son titre en cours. Il effectue la procédure avec sérénité, connaissant les démarches et espérant que tout se déroule dans les meilleures conditions. Mais les mois passent et aucune réponse n’arrive. Une fois le délai réglementaire dépassé, ce silence s’est transformé en refus implicite, plongeant ce ressortissant marocain dans l’anxiété et une incertitude abyssale. Pour lui, ce rejet est bien plus qu’une décision administrative défavorable. C’est une remise en question brutale de sa présence, de son intégration et de ses efforts. La force de continuer à espérer Même touché par la déception, Damien garde la tête haute. Convaincu que son avenir se joue à Lille, il confie son dossier au cabinet d’avocats en droit des étrangers afin de protéger ses droits. Celui-ci choisit de porter l’affaire en justice après une demande d’explication adressée à la préfecture qui est restée sans réponse. Le parcours de Damien était étayé devant le tribunal administratif de Lille. Le cabinet a finalement pu permettre à son client d’obtenir justice. Damien reçoit enfin la confirmation de la validation de son titre de séjour après des mois d’attente et d’incertitude. À la sortie de l’audience, soulagé et souriant, il confie que cette épreuve appartient désormais au passé et qu’il peut se tourner sereinement vers l’avenir.
L’espoir d’une vie meilleure à Paris
Originaire du Mali, Paulin pose ses valises à Paris avec l’envie de bâtir un avenir meilleur. Pendant plus de six années, il s’investit pleinement dans sa nouvelle vie, persuadé que son travail et sa persévérance finiraient par lui ouvrir des perspectives stables. Lorsqu’il présente son dossier de demande d’admission au séjour, il pensait voir ses efforts récompensés, mais la décision muette de l’administration vient tout anéantir. Un parcours marqué par une détermination sans faille Détermination, rigueur et discipline, tels étaient les mots d’ordre de Paulin lorsqu’il pose ses valises dans la Ville Lumière en 2016. L’année d’après, une entreprise d’intérim lui ouvre ses portes. Manœuvre sur des chantiers, il enchaîne les missions. Peu à peu, le travail devient son ancrage. Ses fiches de paie s’accumulent, témoins de six années d’engagement. Ses collègues l’apprécient d’ailleurs pour sa sociabilité et ses employeurs louent son sérieux et ses efforts constants à donner le meilleur de lui-même. Une demande de régularisation restée sans réponse Fort de cette intégration, Paulin demande son admission exceptionnelle au séjour à la préfecture de police. Pour ce ressortissant malien, c’était une évidence de l’avoir : Il constitue et dépose donc son dossier dans le respect des formalités exigées. Il attend impatiemment la réponse des autorités préfectorales. Mais rien ne lui parvient pendant des semaines jusqu’au jour où il prend connaissance du refus implicite de sa demande de premier titre de séjour. Il n’avait obtenu aucune explication, c’était le résultat de 4 mois de silence de l’administration. Un combat pour la reconnaissance Anxieux, mais déterminé à faire valoir ses droits, Paulin sollicite le cabinet d’avocats en droit des étrangers et lui confie son dossier. Après une demande d’explication à la préfecture restée sans réponse, celui-ci choisit de saisir le tribunal administratif pour permettre à son client d’obtenir ce qui lui est dû. La situation et le parcours exemplaire de Paulin sur le territoire, socle de l’argumentaire, étaient étayés devant le juge qui a finalement décidé de rendre justice à ce ressortissant malien. Celui-ci a demandé à la préfecture de lui accorder un titre de séjour correspondant à sa situation dans les délais les plus courts. À cela s’ajoute la somme de 1000 euros pour couvrir ses frais de justice. Épuisé après des heures d’audience, Paulin pouvait enfin souffler. Cette victoire était pour lui le début d’une nouvelle vie sereine et empreinte d’espoirs.
Une vie suspendue, des rêves brisés par un refus implicite
Sofiane est arrivé à Marseille en 2009. Le Vieux-Port, les accents chantants, l’effervescence des quartiers populaires : tout lui rappelle la chaleur de Bamako, sa ville natale. Il y pose ses valises, s’y installe et fait tout ce qui est en son pouvoir pour s’intégrer socialement et professionnellement. Pendant plus de 10 ans, son quotidien était rythmé par le travail et les sorties entre amis. Mais cet équilibre se brise à la notification du refus implicite de sa demande d’admission au séjour. Dix ans d’ancrage et de persévérance à Marseille En France depuis 10 ans, Sofiane ne compte pas ses heures de travail dans une société de nettoyage de la cité phocéenne. Pendant la crise sanitaire, il continue d’assurer ses missions, souvent dans l’ombre, mais avec une conscience professionnelle irréprochable. Ses bulletins de paie, ses déclarations d’impôt et son casier judiciaire vierge sont les témoins silencieux de son intégration. Ses responsables louent son intégrité et ses amis apprécient sa générosité. Au mois de février 2022, Sofiane entame les démarches pour solliciter son admission exceptionnelle au séjour auprès de la préfecture. Il espère que son sérieux, sa résidence habituelle et ses attaches en France parleront pour lui. Mais les mois passent et aucune réponse ne lui parvient. Une fois le délai de quatre mois écoulé, le silence de l’administration prend la valeur d’un rejet implicite de sa demande de titre de séjour. Une décision injuste et incomprise Comment accepter que la ville où il vit, travaille, paie ses impôts et noue des amitiés lui refuse le droit au séjour ? Pour Sofiane, le choc est tel qu’il a senti le sol se dérobait sous ses pieds. Derrière cette décision défavorable, il y a un homme, une histoire et une vie patiemment bâtie sur la terre phocéenne. Décidé à se battre pour la reconnaissance, il engage le cabinet d’avocats en droit des étrangers. Celui-ci analyse scrupuleusement son dossier avant d’entamer toute procédure de contestation. En premier lieu, il adresse aux autorités préfectorales une demande d’explication des motivations de ce rejet. En l’absence de réponse de ces dernières, il forme un recours contentieux et saisit le tribunal administratif pour faire valoir les droits de son client. Aux termes de l’audience, le juge décide d’accorder justice à Sofiane en ordonnant à la préfecture marseillaise de lui délivrer une carte de séjour qui convient à sa situation. Ce ressortissant originaire du Mali s’est également vu recevoir la somme de 1000 euros comme indemnisation pour couvrir ses frais de justice. Pour Sofiane, cette bataille dépassait largement la simple quête d’un titre de séjour. Elle incarnait le droit de croire en un avenir digne et de poursuivre ses rêves. Cette victoire vient couronner des années d’efforts et rallumer la flamme de l’espoir.
Des permanences fiscales organisées chaque année pour les sans-papiers en Ile-de-France
Chaque année, Paris et Seine-Saint-Denis accueillent une série de permanences fiscales menées sous le slogan « Non au racket des cotisations sociales et fiscales des sans-papiers ». Elle vise à aider les ressortissants étrangers en situation irrégulière à remplir leurs déclarations de revenus en vue d’optimiser leurs chances de régularisation. Calendrier des permanences fiscales pour 2025 Tous les ans depuis 2010, des permanences fiscales ont lieu pour aider les sans-papiers à remplir leurs déclarations de revenus en Seine-Saint-Denis. Les permanences fiscales de l’année 2025 se sont déroulées le : Des dates ont également été prévues dans plusieurs arrondissements parisiens comme : Les personnes concernées devaient simplement se munir de : L’importance des déclarations fiscales dans le cadre d’une procédure de régularisation L’entrée en vigueur de la loi Darmanin et de la Circulaire Retailleau change drastiquement les conditions de régularisation des ressortissants étrangers en France. L’administration exige désormais : La fourniture de pièces justificatives valides et authentiques dont l’avis d’imposition est la clé de voûte de cette procédure fastidieuse. Ce document s’obtient strictement à la déclaration de revenus. Il constitue une preuve irréfutable de la résidence habituelle et de l’intégration professionnelle de la personne concernée en France. La délivrance de titres de séjour se fait de plus en plus rare tandis que les expulsions explosent. Dans ce contexte, l’accompagnement des sans-papiers dans leurs démarches fiscales illustre une forme de solidarité citoyenne face à une politique migratoire jugée “excluante”. Une campagne à l’initiative d’associations locales Fondée en 2008 à l’initiative de collectifs d’associations et syndicats, cette campagne dénonce le “racket” de l’État sur le travail des personnes étrangères en séjour irrégulier sur le territoire. Dans un communiqué datant de 2009, Droits devant!, la Cimade, le Collectif sans-papiers CGT Cannes, le Collectif sans-papiers Montreuil et bien d’autres associations soulignent que la participation active de ces ressortissants à la vie économique de l’Hexagone ne leur octroie pas les droits et prestations qui s’y rattachent à savoir : Ils évoquent notamment le cas d’un ressortissant marocain qui, licencié de son travail pour des raisons économiques, n’a rien perçu malgré ses 29000 euros de cotisations. D’après ce communiqué, l’expulsion d’un salarié en situation irrégulière entraîne non seulement son départ forcé, mais aussi la rupture immédiate de son contrat, sans droits associés.