Le parcours de Tommy pour obtenir le droit de rester en France

admission au séjour

Lorsque Tommy pose le pied à l’aéroport de Saint-Exupéry en septembre 1999, il avait 19 ans et rêvait de bâtir sa vie en France. Malgré les difficultés de la vie, ce ressortissant ivoirien n’a jamais lésiné ses efforts. Il renouvelle ses papiers, redouble d’efforts pour réussir ses examens et enchaîne les activités professionnelles pour subvenir à ses besoins.  22 ans d’intégration à la société française Tommy est entré sur le territoire français muni d’un visa long séjour valant titre de séjour, délivré dans le cadre de ses études. Il a obtenu sa première carte de séjour temporaire avec la mention étudiant en 2000 auprès de la préfecture lyonnaise.  En 2016, il avait décroché un CDD au sein une société de nettoyage en qualité d’agent de service. Il y a travaillé à temps partiel, à hauteur de 72 heures par mois pendant un an. Par la suite, il a intégré une entreprise reconnue sur le marché français, spécialisée dans la construction, la transformation et la mise en œuvre de stratégies de développement en BtoB. Cet emploi en CDI lui octroyait un salaire mensuel de l’ordre de 2000 euros.  Au-delà de son insertion professionnelle avérée, Tommy avait de la famille en France : sa tante, déjà naturalisée, ainsi que sa sœur et sa cousine, toutes deux en situation régulière. À cela s’ajoutent les liens sociaux qu’il a noués tout au long de séjour.  Une requête sans réponse…  Son titre de séjour étudiant étant arrivé à expiration en 2001, Tommy a été contraint de déposer une demande d’admission exceptionnelle au séjour auprès de la préfecture de Lyon. Le 28 avril 2022, il décide de franchir le pas et entame les démarches administratives. Pour appuyer sa requête, il prend le temps de rassembler toutes les preuves de sa présence habituelle et ininterrompue en France :  Mais voilà, aucune réponse ne lui avait été transmise après le délai réglementaire de 4 mois, ce qui a donné lieu à un refus implicite de la préfecture.  Une défense implacable et un soutien sans faille Tommy ne comprenait pas les motivations de cette décision défavorable. Malgré l’expiration de sa carte, il pensait avoir tout fait dans les règles et que sa situation lui permettait tout de même d’obtenir un titre de séjour correspondant à sa situation.  Pour plaider sa cause, ce ressortissant ivoirien a fait appel au cabinet d’avocats en droit des étrangers. À l’issue de l’examen de sa situation, le cabinet a adressé une requête écrite à la préfecture afin d’obtenir des explications concernant ce refus. En l’absence de réponse de cette dernière, l’affaire allait être portée devant le tribunal administratif de Lyon.  Tommy avait un dossier en béton. Son parcours parlait pour lui. Le cabinet avait d’ailleurs établi sa défense en s’appuyant sur son vécu en France. En plus de ses 22 années d’intégration à la société française, Tommy n’avait fait l’objet d’aucune condamnation, ne constituait pas de menace pour l’ordre public et ne vivait pas en polygamie.  Aux termes de la saisine, le juge avait décidé de trancher en sa faveur. Il allait enfin obtenir son titre de séjour. Pour compenser ses frais de justice, Tommy avait reçu une indemnisation financière de l’ordre de 1000 euros. Pour lui, cette issue favorable marque un nouveau départ. Il pouvait enfin retrouver le sourire et reprendre le cours de sa vie sans craindre l’expulsion. 

Samir et sa bataille pour rester en France

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Samir B., 49 ans, vit à Nice depuis 2011. Originaire d’Algérie, il a reconstruit sa vie dans la métropole avec détermination. Technicien dévoué dans un grand hôtel, il enchaîne les journées de travail, paie ses impôts, respecte les lois, et surtout, veille sur son fils, Saïd.  Tout bascule en 2022, lorsque ce père de famille a sollicité sa régularisation auprès de la préfecture qui lui a opposé un refus implicite. Une vie enracinée En plus d’être marquée par la durée, la vie de Samir en France est rythmée par les responsabilités, les engagements, les liens humains. Son fils, Saïd, désormais étudiant en France, dépend encore de lui financièrement. Tous deux forment un noyau familial uni, bien implanté. Sur le plan professionnel, Samir est en CDI depuis janvier 2020 dans la même société. Son employeur le soutient activement dans sa démarche. Il parle français, n’a jamais eu affaire à la justice, déclare ses revenus et paie ses impôts.  Une demande balayée sans explication En vertu de l’article 6-1 de l’accord franco-algérien, Samir aurait dû obtenir un titre de séjour portant la mention « vie privée et familiale ». L’administration aurait dû considérer les preuves irréfutables de sa présence sur le sol français : relevés bancaires, avis d’imposition, bulletins de salaire, documents médicaux, etc. Mais aucune réponse ni même un récépissé provisoire ne lui a été transmis malgré une requête en bonne et due forme. Quatre mois après le délai réglementaire, il sollicite le cabinet d’avocats spécialisés en droit des étrangers pour former les recours nécessaires aux fins de faire valoir son droit au séjour. Une bataille administrative menée avec farouche et détermination Pour connaître les motivations de ce refus implicite, le cabinet a envoyé une demande d’explication par lettre recommandée avec accusé de réception à la préfecture qui en a pris la décision. Fidèle à son silence, elle n’a pas donné de réponse.  Face à cette erreur manifeste d’appréciation du dossier de son client, le cabinet a saisi le Tribunal administratif. Il a élaboré en amont une stratégie de défense efficace et sur mesure pour légitimer le droit au séjour de Samir sur le sol français. L’argumentaire s’appuyait sur les preuves du parcours et de la situation de ce ressortissant algérien dans l’Hexagone.  Après de longs débats, le Tribunal administratif a finalement décidé de donner à Samir son titre de séjour à l’issue de la saisine. Il a également reçu la somme de 1000 euros comme indemnisation liée à ses frais de justice.  Pour ce père, cette décision marque un tournant décisif : celui d’un avenir enfin apaisé sur le sol français. Il peut désormais reprendre le cours de sa vie entouré des siens.

Yami et sa bataille administrative contre un refus d’admission au séjour

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Animée par l’envie de construire un avenir meilleur, Yami a quitté son pays pour s’installer en France. Portée par sa volonté et son ambition, elle n’a jamais lésiné ses efforts pour s’intégrer pleinement à la société. Mais quand le moment de sa régularisation est venu, l’administration lui a posé un refus implicite. Pas question pour cette ressortissante marocaine de baisser les bras. Épaulée par le cabinet, elle a décidé de se battre pour ses droits. Des efforts incessants pour mener une vie stable et en règle  Depuis 2017, Yami n’a cessé de se battre pour vivre dignement, en toute discrétion. Déterminée à s’en sortir seule, elle a multiplié les emplois pour subvenir à ses besoins et satisfaire ses obligations légales. D’un CDI comme agent de service dans une entreprise de nettoyage à un poste de cuisinière dans un restaurant parisien, sans oublier son travail d’aide ménagère chez un particulier, elle n’a jamais compté ses heures.  Avant de solliciter son admission au séjour, Yami a rassemblé tous les documents prouvant sa présence en France et justifiant son droit de séjour. Elle a ensuite déposé sa demande auprès de la préfecture dans le respect des délais impartis.  Un silence qui vaut refus de séjour Pensant avoir tout fait dans les règles, cette ressortissante marocaine n’imaginait pas une seconde que sa requête allait être refusée.  Les jours et les semaines se sont succédé, mais aucune réponse ne lui a été donnée. Au bout du délai réglementaire de 4 mois, le silence de l’administration valait refus implicite d’admission au séjour.  Yami était dans l’incompréhension la plus totale. Qu’avait-elle fait pour mériter une telle issue ? La peur de l’expulsion l’envahissait. Mais en aucun cas, cela ne l’a empêché de se battre pour ses droits et son avenir. Le soutien indéfectible du cabinet en droit des étrangers Yami a sollicité l’appui du cabinet d’avocats en droit des étrangers pour faire entendre sa voix et plaider sa cause auprès de l’administration française. Ce dernier a adressé une demande d’explication de cette décision défavorable à la préfecture qui n’a toujours pas daigné répondre. Face à ce silence, le cabinet a décidé de porter l’affaire en justice par le biais d’un recours contentieux. Avant de saisir le Tribunal administratif, le cabinet d’avocats a pris analyser avec soin la situation et le parcours de Yami en France pour élaborer une stratégie de défense efficace et sur mesure. La ressortissante marocaine jouissait déjà de : Sa maîtrise du français et ses liens noués au cours de son parcours démontrent son insertion à la communauté. Justice a été faite Le vent a finalement tourné pour cette ressortissante marocaine dont l’avenir en France a été mis en suspens face au silence de l’administration. À l’issue de la saisine, le juge a tranché en sa faveur. La préfecture allait lui octroyer un titre de séjour salarié sous peine de sanctions financières. Yami a également reçu 1 000 euros pour compenser les frais engagés pour sa défense. Cette victoire est pour Yami un nouveau départ, une nouvelle aventure où la crainte de l’expulsion n’existe pas. Elle retrouvait enfin le sourire et pouvait reprendre pleinement le contrôle sur sa vie. Cette histoire est celle de milliers de ressortissants étrangers piégés dans les méandres du labyrinthe administratif. Elle montre que derrière chaque dossier, il y a une vie et un avenir à défendre.

Après 11 ans en France, Alexis se heurte à un refus implicite d’admission au séjour

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Lorsqu’Alexis foule le sol français, il n’a qu’une idée en tête : recommencer. Ce ressortissant ivoirien de 43 ans rêve simplement de sécurité et de dignité. Il s’installe dans la métropole lyonnaise, apprend la langue et fait des petits boulots pour subvenir à ses besoins. En 2022, il décide de demander sa régularisation par admission exceptionnelle à la préfecture, mais celle-ci a refusé sa requête. Désemparé, mais non découragé, il engage le cabinet pour faire valoir ses droits auprès de l’administration.  Le silence aux lourdes conséquences de l’administration Alexis pensait avoir fait tout ce qu’il fallait. Vivant en France depuis plus de 10 ans, il n’a fait l’objet d’aucune condamnation et ne dérangeait personne. Son insertion professionnelle était appuyée par son contrat de travail, ses fiches de paie et les impôts qu’il n’a jamais cessé de payer. Les liens qu’il a tissés tout au long de son parcours en France témoignent de son intégration à la société. Quatre mois se sont écoulés depuis le dépôt de son dossier de demande. La préfecture n’avait toujours pas donné sa réponse. C’est alors qu’un refus implicite était né. Alexis était devenu un sans-papier. Il pouvait se faire expulser du jour au lendemain. Il a fait appel au cabinet pour défendre sa cause et faire entendre sa voix auprès de l’administration.  La riposte du cabinet  Dans un premier temps, le cabinet d’avocats en droit des étrangers a demandé les motivations de ce refus implicite auprès de la préfecture qui en a pris la décision. Face au silence de celle-ci, il a décidé de saisir le Tribunal administratif en formant un recours contentieux.  Appuyé par une série de preuves solides et authentiques, l’argumentaire se basait sur la situation et le parcours d’Alexis sur le territoire français. Le but était de prouver le droit du séjour de ce ressortissant ivoirien et l’erreur d’appréciation manifeste de son dossier.  Le cabinet a notamment mis en lumière les onze années de résidence consécutive et ininterrompue d’Alexis sur le territoire, un élément justifié par ses avis d’imposition, attestations médicales, relevés bancaires et autres documents.  Il a aussi été démontrer que cet homme a développé des liens sociaux forts, ne vit pas en polygamie et s’exprime parfaitement en français. Il a même reçu une promesse d’embauche de la part d’une entreprise de sécurité de Lyon qui a sollicité une autorisation de travail en son nom.  Une victoire méritée Le Tribunal administratif a donné son verdict après un long plaidoyer du cabinet.  Alexis a finalement obtenu justice après des mois d’incertitude et d’incompréhension. Le juge avait ordonné à la préfecture de lui accorder son premier titre de séjour sous peine de sanctions financières. Une indemnisation de 1000 euros a également été accordée à ce ressortissant ivoirien pour couvrir les frais relatifs à sa défense. Pour Alexis, cette issue était beaucoup plus qu’une victoire. Elle marquait le début d’une nouvelle vie pleine d’espoir et loin de la crainte de l’expulsion.

Salma et son combat administratif pour rester auprès de ses proches en France

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En 2021, Salma s’envole vers la France, portée par l’espoir d’un avenir meilleur. Veuve et isolée, cette mère de 70 ans avait trouvé refuge chez sa fille aînée en banlieue parisienne. Avec son visa valide et ses enfants naturalisés, Salma pensait pouvoir reconstruire sa vie aux côtés de ses proches sur le sol français. Mais le silence de l’administration allait tout faire basculer au moment de la régularisation de sa situation.  Un quotidien entre soins et fragilité En Tunisie, Salma était livrée à elle-même. Son mari n’est plus et elle n’avait plus d’attaches alors que son quotidien oscillait entre soins et fragilité. Cette ressortissante tunisienne doit faire face à des troubles dépressifs, des problèmes cardiaques et de foie. Son médecin est formel. Elle ne peut vivre seule et a besoin d’une assistance constante, prodiguée aujourd’hui par sa fille, son gendre et ses petites filles.  Refus implicite d’admission au séjour : un silence lourd de conséquences Salma sollicite son admission au séjour auprès de la préfecture en 2022. Son dossier parlait pour elle. Elle remplissait l’ensemble des conditions exigées par l’accord franco-tunisien et le code des étrangers. Les jours et les semaines ont passé, mais la préfecture ne lui avait donné aucune réponse.  Après le délai réglementaire de 4 mois, la demande d’admission au séjour de cette mère de famille a fait l’objet d’un refus implicite. Salma voyait ses espoirs s’envoler en poussière. Elle pouvait être expulsée à tout moment, la plaçant ainsi dans une incertitude abyssale en ce qui concerne le fait de retrouver ses proches un jour à cause de son état de santé.  Un recours pour faire entendre sa voix et défendre ses droits Soutenue par ses proches, Salma sollicite le cabinet pour former un recours aux fins de contester cette décision défavorable qui met en péril son avenir. Celui-ci adresse alors une demande d’explication de ce refus implicite auprès de la préfecture, mais cette dernière se mure toujours dans le silence.  Le cabinet décide alors de porter l’affaire devant le Tribunal administratif pour montrer l’absence de justification de la décision et l’erreur d’appréciation du cas de sa cliente. Il a élaboré une stratégie de défense implacable et sur mesure, appuyée par une série de preuves légitimant la présence de Salma en France.  Justice faite, Salma pouvait enfin respirer Le juge ne pouvait rester insensible à l’histoire de cette grand-mère à la santé fragile qui luttait pour rester auprès de ses proches. À l’issue de la saisine, le Tribunal administratif a décidé de lui accorder un titre de séjour correspondant à sa situation. Salma avait également obtenu une indemnisation financière pour couvrir les frais exposés pour sa défense conformément à l’article L. 761-1 du code de justice administrative.  Cette victoire, plus qu’une issue favorable, était pour Salma un renouveau. Elle retrouvait le sourire et pouvait, enfin, reprendre le fil de sa vie auprès de ceux qu’elle aime et chérit plus que tout. 

L’histoire de Marco : une bataille pour le droit de rester

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Sur le territoire français depuis plus de 7 ans, Marco sollicite le renouvellement de son titre de séjour comme chaque année à la sous-préfecture de Lyon. Père d’un enfant mineur de nationalité européenne, il veille à rassembler tous les documents nécessaires et à respecter les délais exigés pour l’approbation de sa demande. Mais aucune réponse ne lui a été adressée, un silence qui vaut, après 4 mois, un refus implicite.  Le silence de l’administration et ses impacts sur la vie de Marco Lorsqu’il a sollicité le renouvellement de sa carte de séjour, Marco, en sa qualité de père d’enfant espagnole, a évoqué :  Ce refus, Marco ne le comprenait pas. Qu’avait-il fait pour mériter cette décision ? Il voyait sa vie basculer dans l’incertitude. L’expulsion pouvait venir à tout moment. Comment pourrait-il abandonner son fils ? Désemparé, mais déterminé à faire valoir ses droits, il avait demandé les raisons de cette décision à la préfecture, mais celle-ci a gardé le silence.  Une bataille pour un avenir serein sans crainte de l’expulsion Marco a alors décidé de solliciter le cabinet pour porter l’affaire en justice et défendre ses droits. Avant de saisir le tribunal administratif, le cabinet d’avocats s’est concentré sur la situation et le parcours de Marco en France pour élaborer une stratégie de défense efficace et sur mesure. L’argumentaire s’appuyait sur une batterie de preuves démontrant le manque de motivation du refus et légitimant la présence de Marco sur le territoire français.  Le juge, face à la situation, avait décidé de trancher en faveur de ce père camerounais. Le refus implicite était annulé et la préfecture devait octroyer à Marco un titre de séjour « vie privée et familiale » sous peine de sanctions financières. En plus de sa régularisation, Marco avait reçu une indemnisation de 1000 euros pour couvrir les frais exposés pour sa défense.  L’histoire de Marco est celle de milliers d’étrangers pris au piège dans les rouages de l’administration. Pour ce père de famille, cette issue favorable était un nouveau départ pour un avenir serein sans crainte de l’expulsion. Son combat allait au-delà du cadre juridique, il portait l’espoir d’une vie digne, stable et légitime aux côtés de son enfant, dans un pays qu’il appelle désormais chez lui. 

Le parcours de Mamadou pour contester un refus implicite d’admission au séjour après 10 ans de résidence en France

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Quand Mamadou Sylla a posé le pied en France il y a plus de dix ans, il était animé par un seul objectif : bâtir un avenir stable et digne. Originaire de Guinée, il avait traversé les frontières avec l’espoir d’une vie meilleure, loin des incertitudes de son pays natal. Il s’est intégré à la société française avec une détermination sans faille. Malgré ses efforts, la préfecture de Marseille a refusé son admission au séjour. Loin de se décourager, Mamadou a décidé de se battre. Une décision incomprise Présent sur le territoire français depuis une décennie, Mamadou n’a jamais failli à ses responsabilités. Il maîtrise la langue. Son casier judiciaire est vierge. Après avoir obtenu son BTS Management Commercial Opérationnel, il a décroché un travail dans une société de prêt-à-porter masculin. En plus des liens amicaux qu’il a noués depuis son arrivée, Mamadou avait sa famille ici. Sa mère et ses frères étaient tous en situation régulière. Avant de solliciter son admission au séjour, Mamadou a pris soin de rassembler toutes les pièces justifiant sa présence et son intégration sur le sol français. Malheureusement, aucune réponse ne lui a été donnée après le délai de 4 mois réglementaire. Mamadou était plus que choqué qu’attristé par la situation. Il ne comprenait pas cette décision défavorable, car pour lui, tout était en règle. Qu’avait-il fait de travers pour mériter cette issue aux lourdes conséquences ? La peur de l’expulsion l’envahissait.  Justice rendue après une lutte acharnée Pour faire entendre sa voix et défendre son droit au séjour, ce jeune homme guinéen a sollicité le cabinet. Fervent défenseur du droit des étrangers, celui-ci a envoyé une demande des motifs de ce refus implicite à la préfecture. Mais fidèle à son silence, celle-ci n’a donné aucune réponse. Le cabinet a alors décidé d’engager un recours contentieux auprès du Tribunal administratif pour contester cette décision défavorable et démontrer l’erreur manifeste d’appréciation du cas de son client. L’argumentaire se basait sur la situation et le parcours de Mamadou sur le territoire français et était appuyé par une batterie de preuves tangibles. À la vue de tous ces paramètres, le Tribunal administratif a choisi de trancher en sa faveur. La préfecture était tenue de lui délivrer son titre de séjour dans les plus brefs délais sous peine de sanctions financières. Une indemnisation de 1000 euros lui a été accordée pour couvrir ses frais de justice. Mamadou pouvait respirer à nouveau, continuer à bâtir son avenir et poursuivre ses rêves en toute sérénité. Cette histoire est celle de milliers de personnes qui, malgré leur volonté d’intégration, sont confrontés à des obstacles administratifs de taille. Mamadou a choisi de ne pas subir, mais de se battre pour ses droits, car au-delà des papiers, c’était sa vie qui était en jeu.

Le combat d’Aymeric : 7 ans d’ancrage sur le territoire français, un titre de séjour refusé

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Aymeric Omarou avait tout misé sur la France pour bâtir un avenir stable pour lui et son fils. Parti du Cameroun en 2017, il s’était intégré avec rigueur : apprentissage de la langue, emploi stable, vie paisible, sans jamais déranger personne. Son fils ne connaissait que l’Hexagone comme maison. Après sept années d’ancrage, une décision administrative allait tout faire basculer : la préfecture de Versailles refusait de renouveler son titre de séjour. Un parcours sans faute Aymeric avait suivi toutes les règles. Il avait d’abord obtenu un titre de séjour temporaire, renouvelé chaque année au prix de démarches fastidieuses. En parallèle, il avait décroché un CDI, déclarait ses revenus au Trésor public, payait ses impôts et participait pleinement à la vie économique du pays. Son employeur appréciait son engagement et son sérieux. Lui comme son fils avait tissé des liens amicaux depuis leur arrivée en France. Lorsqu’il a soumis son dossier pour un nouveau renouvellement, il ne doutait pas de l’issue. Toutes les pièces justificatives étaient en règle. Pourtant, après des mois sans réponse, un refus implicite s’est imposé, le plongeant dans l’incertitude la plus totale. L’expulsion pouvait survenir à tout moment. Comment expliquer à son fils que son père risquait d’être arraché à lui, expulsé vers un pays dont il n’avait que des souvenirs racontés ? Une bataille pour la justice Aymeric refusait de se laisser écraser par une décision qu’il considérait arbitraire. Pour lui, il était impensable d’abandonner son fils et de renoncer à la vie qu’ils avaient construite ensemble. Déterminé, il fit appel au cabinet spécialisé en droit des étrangers pour contester ce refus. Premier acte : exiger des explications à la préfecture. Silence radio. Aucune justification n’était donnée. Face à cette absence de réponse, la décision fut portée devant le Tribunal administratif. Un recours contentieux allait être engagé, pointant du doigt l’absence de motivation du refus et l’injustice criante de cette situation. Une victoire méritée Aymeric savait que son dossier tenait la route. Sept ans de résidence ininterrompue en France, trois ans d’activité professionnelle, intégration exemplaire, respect des valeurs républicaines… tout plaidait en sa faveur. Le but de la saisine était de démontrer l’erreur d’appréciation de son dossier et le manque de motivation du refus de son renouvellement de titre de séjour. Face à une argumentation solide du cabinet, le juge a décidé de trancher en faveur de ce père de famille camerounais. Il allait enfin recevoir sa carte et pouvoir reprendre le contrôle de sa vie en toute sérénité. En plus de son titre de séjour, le Tribunal administratif a décidé de lui octroyer une indemnisation de 1000 euros pour couvrir ses frais de justice. Pour Aymeric, cette victoire est plus qu’une issue favorable. C’était le début d’une nouvelle aventure pour lui et sans fils sans crainte de l’expulsion.

Le calvaire de Joseph pour son admission au séjour

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Joseph n’avait que 24 ans lorsqu’il a décidé de quitter l’île Maurice, son pays natal, pour vivre en France. Avec le cœur rempli d’ambitions, il n’a jamais lésiné ses efforts pour s’intégrer à la société.  Il a appris la langue, trouvé un travail, s’est fait des amis, etc. Jamais il n’aurait pu imaginer qu’un jour, l’administration lui tournerait le dos.  Un avenir brisé Dix ans se sont écoulés depuis l’arrivée de Joseph sur le territoire français. Prévoyant de solliciter son admission au séjour auprès de la préfecture lilloise, il avait pris soin de rassembler toutes les pièces justificatives légitimant sa présence sur le territoire et prouvant son intégration à la société : quittances de loyer, factures d’électricité, avis d’imposition, contrats de travail, bulletins de salaire, etc. Malgré ces preuves, la préfecture n’a pas répondu à sa requête. Un silence lourd de conséquences pour ce ressortissant mauricien, car un refus implicite était né après le délai réglementaire de 4 mois. Plus sonné que choqué, Joseph ne savait plus où il en était face à la situation. Qu’allait-il faire de sa vie ? Le sol se dérobait sous ses pieds et ses rêves s’envolaient en éclats. Désormais sans-papier, il sentait la peur de l’expulsion l’envahir, comme une menace tapie dans l’ombre, prête à surgir au moment où il s’y attend le moins.  L’obstination d’un homme déterminé Après avoir retrouvé ses esprits, Joseph a décidé de ne pas baisser les bras. Comment un silence pourrait briser sa vie et ses ambitions ? Il savait qu’il remplissait toutes les conditions d’éligibilité à l’admission au séjour : stabilité professionnelle, ressources financières suffisantes pour subvenir à ses besoins et satisfaire ses obligations légales, intégration à la communauté prouvée par les liens noués… Dernièrement, Joseph avait même reçu une promesse d’embauche pour un contrat à durée indéterminée à plein temps. Son futur employeur appréciait sa motivation et reconnaissait ses compétences. Il le considérait même comme un élément indispensable et l’a accompagné dans ses démarches. Pour toutes ses raisons, Joseph a décidé de faire appel au cabinet d’avocats en droit des étrangers pour faire valoir ses droits et engager une bataille administrative sans merci si nécessaire.  Une bataille qui s’est soldée par le cri retentissant de la justice Après une première demande d’explication des motifs de ce refus restée, le cabinet a décidé de saisir le Tribunal en raison de l’absence réponse de la préfecture. Tout au long de ce recours, la situation et le parcours de Joseph ont été déroulés sur le tapis par l’appui d’une batterie de preuves tangibles. L’objectif était de démontrer l’erreur d’appréciation de son dossier et le manque totale de motivation de la décision défavorable. Face à une argumentation implacable, le juge n’avait d’autre choix que de trancher en faveur de Joseph. Aux termes de la saisine, le Tribunal administratif a ordonné à la préfecture de lui délivrer son titre de séjour sous peine de sanctions financières. Joseph a pu également profiter d’une indemnisation de 1000 euros pour couvrir ses frais de justice.  Plus qu’une victoire, cette décision résonnait comme un soulagement pour ce Mauricien. Enfin, il pouvait avancer sans l’ombre oppressante de l’expulsion, reprendre en main son destin et bâtir avec confiance son avenir sur le sol français. Chaque dossier cache une vie, des rêves et un combat qui mérite d’être mené jusqu’au bout. L’histoire de Joseph en est la preuve.

Shania et son parcours du combattant pour rester sur le sol français

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Avec un mélange d’enthousiasme et d’appréhension dans le cœur, Shania a quitté Les Philippines, son pays natal, en 2017. Elle découvre la France, un pays où elle rêve de construire sa vie et de réaliser ses rêves. Pendant 5 ans, cette ressortissante étrangère a multiplié les efforts pour intégrer cette société qui lui semble pleine de promesses. Elle apprend la langue, trouve un travail, tisse des liens, s’imprègne des valeurs républicaines et satisfait à ses obligations légales. Malgré cet enracinement, sa demande d’admission exceptionnelle au séjour a été refusée par l’administration.  Une demande laissée sans réponse Après 5 ans passés sur le sol français, Shania avait décidé de régulariser sa situation en sollicitant une admission exceptionnelle au séjour. Pour appuyer sa requête, elle a réuni tous les documents prouvant son intégration à la société. Elle respecte minutieusement les délais et suis scrupuleusement les démarches de la procédure pour éviter toute erreur. Après le dépôt de son dossier, Shania était confiante et attendait patiemment une réponse positive des autorités préfectorales. Les jours se sont transformés en semaines, puis en mois, mais aucune réponse ne lui a été parvenue. Une fois le délai réglementaire de 4 mois dépassé, ce silence oppressant est devenu un refus implicite.  Un combat pour la reconnaissance Plutôt que de baisser les bras, Shania décide de prendre son courage à deux mains et de contester cette décision défavorable. Elle savait qu’elle remplissait tous les critères d’éligibilité pour accéder à ce privilège et ne comprenait pas les motifs de ce refus. Elle n’avait même pas reçu de récépissé provisoire après le dépôt de sa demande. Pour faire entendre sa voix et défendre ses droits, Shania a fait appel au cabinet. Après avoir envoyé une demande d’explication des motifs de cette décision qui est restée sans réponse, le cabinet d’avocats spécialisés en droit des étrangers a saisi le Tribunal administratif pour démontrer l’erreur d’appréciation du dossier de sa cliente et le manque de motivation du refus de la préfecture. En plus de résider en France depuis 5 ans, Shania justifiait d’une ancienneté de travail de 4 ans. Elle dispose des ressources financières pour subvenir à ses besoins, paye ses impôts, maîtrise le français, etc.  Justice rendue, espoir de jours meilleurs Depuis ce refus implicite, Shania vivait constamment dans l’anxiété et l’incertitude. Ces sentiments se sont d’autant plus accentués au cours de la saisine, car elle savait que si le verdict était défavorable, elle devrait quitter le pays et tout recommencer à zéro. Mais c’est avec une détermination sans faille que le cabinet a défendu sa cause et fait valoir ses droits devant le Tribunal administratif. À la vue des différentes preuves attestant la présence de cet étranger en France, le juge a décidé de trancher en sa faveur. À l’issue de la saisine, la préfecture niçoise devait lui octroyer son titre de séjour dans les plus brefs délais sous peine de sanctions financières. Une indemnisation de 1000 euros lui a été aussi offerte pour couvrir les frais de sa défense. Plus qu’une victoire, cette décision est pour Shania un véritable nouveau départ. Elle pouvait enfin respirer et vivre pleinement sur le sol français sans craindre l’expulsion. 

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