Les dix ans d’intégration de Mélodie balayés d’un revers administratif

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Mélodie n’avait que 20 ans lorsqu’elle pose le pied sur le sol français. Elle n’avait qu’un seul objectif : construire un avenir digne fait de stabilité et de dignité. Venue d’Algérie, elle ne comptait ni sur la chance ni sur les raccourcis. Ce sont ses efforts, ses diplômes et sa volonté inébranlable qui ont défini son parcours.  La rage de réussir  À son arrivée, Mélodie a intégré un programme universitaire exigeant afin de préparer un Master en études anglophones sur le campus de Bobigny. En parallèle, elle enchaîne divers emplois pour assurer sa subsistance. Elle est aide-ménagère, nounou et aide à domicile entre deux cours. Au fil des années, cette jeune femme algérienne gagne l’estime de ses employeurs, de ses professeurs et de ses amis. La France devient alors pour elle un véritable foyer.  Des preuves d’intégration irréfutables Après douze ans d’intégration et de résidence ininterrompue en France, Mélodie voit son avenir basculer. La préfecture ne lui avait donné aucune réponse quant à sa demande d’admission exceptionnelle au séjour après le délai réglementaire de 4 mois, ce qui a donné lieu à un refus implicite.  Pourtant, elle pensait avoir tout fait dans les règles. Elle a appris la langue, rassemblé tous les documents nécessaires pour justifier sa demande : fiche de paie, attestation de travail, justificatifs de domicile, factures…  Cette décision mettait en péril son avenir dans ce pays qui est pour elle, bien plus qu’une terre d’accueil. Elle voyait ses efforts réduits en poussière. Pour plaider sa cause et défendre ses droits, Mélodie fait appel au cabinet d’avocats spécialisés en droit des étrangers.  Un combat administratif pour obtenir le droit de rester sur le territoire français  Dans un premier temps, le cabinet a adressé une requête à la préfecture de Bobigny afin d’obtenir les motifs du refus implicite. En l’absence de réponse, il s’est résolu à saisir la justice pour contester cette décision insuffisamment motivée et entachée, selon lui, d’une erreur manifeste d’appréciation du dossier de son client. Son argumentaire se basait sur la situation et le parcours de Mélodie en France : plus de 10 ans de résidence, 9 ans d’activité en tant que salarié, maîtrise du Français, situation de non-polygamie.  Après maints débats, le Tribunal administratif a rendu son verdict. Mélodie allait enfin obtenir son premier titre de séjour. Plus qu’une victoire, cette issue était pour cette ressortissante algérienne le début d’une aventure empreinte d’espoirs et loin de la peur de l’expulsion. 

Un rêve français en sursis : le combat de Pascal

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Pascal Diouf est arrivé en France en 2018. Il nourrissait le rêve de s’installer en France depuis son plus jeune âge. Il savait que le combat serait dur, mais il était prêt à relever le défi, surtout maintenant qu’il a une famille. Installé chez un ami dans la métropole niçoise, il enchaîne les petits boulots avant de décrocher un CDI dans une entreprise de ventilation. Mais sa vie bascule lorsque la préfecture a refusé implicitement sa demande d’admission au séjour. Une démarche légitime, une réponse absente Depuis son arrivée sur le territoire Français, Pascal travaille sans relâche, déclare ses revenus, paie ses impôts et s’intègre dans la société sans déranger qui que ce soit. Il apprend le français, tisse des liens d’amitié avec ses collègues, participe à la vie sociale de son quartier.  Après cinq ans, Pascal prend son courage à deux mains et dépose une demande d’admission exceptionnelle au séjour auprès de la préfecture de Nice. Il fournit toutes les pièces exigées : preuves de sa résidence ininterrompue, bulletins de salaire, attestation de son employeur. Il ne demande pas de faveur, seulement que sa situation soit examinée à sa juste valeur. Mais le temps passe. Aucune réponse ne lui parvient. Ni convocation, ni courrier, ni décision explicite. À l’issue du délai réglementaire de quatre mois, un refus implicite a été constaté.  Un recours pour être entendu Loin d’être découragé, Pascal a sollicité le cabinet d’avocats en droit des étrangers pour faire entendre sa voix. Faute de réponse à une demande d’explication adressée à la préfecture, le cabinet a porté l’affaire devant le tribunal administratif pour contester ce rejet non motivé.   L’argumentaire est clair et appuyé par des preuves solides :  De plus, son employeur appuie fermement sa demande de régularisation, mettant en avant sa contribution précieuse au sein de l’équipe. Certes, Pascal ne dispose pas de proches parents en France, mais il a su créer des liens solides. Sa vie s’est bâtie ici, entre le travail et le quotidien, entre les difficultés surmontées et les moments simples partagés avec ses collègues.  Ce sont ces liens sociaux, cette stabilité, cette contribution économique et humaine qui justifient son intégration à la société. Face à tous ces facteurs, le juge a décidé d’accorder un titre de séjour et une indemnisation financière de 1000 euros à Pascal. Pour lui, cela était bien plus qu’une victoire administrative. Il pouvait enfin respirer et continuer à vivre sereinement sans peur d’être expulsé. Son parcours reflète celui de nombreux étrangers en France. Des hommes et des femmes qui vivent, travaillent et gardent espoir, mais se heurtent aux rouages administratifs. Leur lutte ne vise pas à défier la loi, mais à faire valoir leurs droits. 

Le parcours de Tommy pour obtenir le droit de rester en France

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Lorsque Tommy pose le pied à l’aéroport de Saint-Exupéry en septembre 1999, il avait 19 ans et rêvait de bâtir sa vie en France. Malgré les difficultés de la vie, ce ressortissant ivoirien n’a jamais lésiné ses efforts. Il renouvelle ses papiers, redouble d’efforts pour réussir ses examens et enchaîne les activités professionnelles pour subvenir à ses besoins.  22 ans d’intégration à la société française Tommy est entré sur le territoire français muni d’un visa long séjour valant titre de séjour, délivré dans le cadre de ses études. Il a obtenu sa première carte de séjour temporaire avec la mention étudiant en 2000 auprès de la préfecture lyonnaise.  En 2016, il avait décroché un CDD au sein une société de nettoyage en qualité d’agent de service. Il y a travaillé à temps partiel, à hauteur de 72 heures par mois pendant un an. Par la suite, il a intégré une entreprise reconnue sur le marché français, spécialisée dans la construction, la transformation et la mise en œuvre de stratégies de développement en BtoB. Cet emploi en CDI lui octroyait un salaire mensuel de l’ordre de 2000 euros.  Au-delà de son insertion professionnelle avérée, Tommy avait de la famille en France : sa tante, déjà naturalisée, ainsi que sa sœur et sa cousine, toutes deux en situation régulière. À cela s’ajoutent les liens sociaux qu’il a noués tout au long de séjour.  Une requête sans réponse…  Son titre de séjour étudiant étant arrivé à expiration en 2001, Tommy a été contraint de déposer une demande d’admission exceptionnelle au séjour auprès de la préfecture de Lyon. Le 28 avril 2022, il décide de franchir le pas et entame les démarches administratives. Pour appuyer sa requête, il prend le temps de rassembler toutes les preuves de sa présence habituelle et ininterrompue en France :  Mais voilà, aucune réponse ne lui avait été transmise après le délai réglementaire de 4 mois, ce qui a donné lieu à un refus implicite de la préfecture.  Une défense implacable et un soutien sans faille Tommy ne comprenait pas les motivations de cette décision défavorable. Malgré l’expiration de sa carte, il pensait avoir tout fait dans les règles et que sa situation lui permettait tout de même d’obtenir un titre de séjour correspondant à sa situation.  Pour plaider sa cause, ce ressortissant ivoirien a fait appel au cabinet d’avocats en droit des étrangers. À l’issue de l’examen de sa situation, le cabinet a adressé une requête écrite à la préfecture afin d’obtenir des explications concernant ce refus. En l’absence de réponse de cette dernière, l’affaire allait être portée devant le tribunal administratif de Lyon.  Tommy avait un dossier en béton. Son parcours parlait pour lui. Le cabinet avait d’ailleurs établi sa défense en s’appuyant sur son vécu en France. En plus de ses 22 années d’intégration à la société française, Tommy n’avait fait l’objet d’aucune condamnation, ne constituait pas de menace pour l’ordre public et ne vivait pas en polygamie.  Aux termes de la saisine, le juge avait décidé de trancher en sa faveur. Il allait enfin obtenir son titre de séjour. Pour compenser ses frais de justice, Tommy avait reçu une indemnisation financière de l’ordre de 1000 euros. Pour lui, cette issue favorable marque un nouveau départ. Il pouvait enfin retrouver le sourire et reprendre le cours de sa vie sans craindre l’expulsion. 

Samir et sa bataille pour rester en France

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Samir B., 49 ans, vit à Nice depuis 2011. Originaire d’Algérie, il a reconstruit sa vie dans la métropole avec détermination. Technicien dévoué dans un grand hôtel, il enchaîne les journées de travail, paie ses impôts, respecte les lois, et surtout, veille sur son fils, Saïd.  Tout bascule en 2022, lorsque ce père de famille a sollicité sa régularisation auprès de la préfecture qui lui a opposé un refus implicite. Une vie enracinée En plus d’être marquée par la durée, la vie de Samir en France est rythmée par les responsabilités, les engagements, les liens humains. Son fils, Saïd, désormais étudiant en France, dépend encore de lui financièrement. Tous deux forment un noyau familial uni, bien implanté. Sur le plan professionnel, Samir est en CDI depuis janvier 2020 dans la même société. Son employeur le soutient activement dans sa démarche. Il parle français, n’a jamais eu affaire à la justice, déclare ses revenus et paie ses impôts.  Une demande balayée sans explication En vertu de l’article 6-1 de l’accord franco-algérien, Samir aurait dû obtenir un titre de séjour portant la mention « vie privée et familiale ». L’administration aurait dû considérer les preuves irréfutables de sa présence sur le sol français : relevés bancaires, avis d’imposition, bulletins de salaire, documents médicaux, etc. Mais aucune réponse ni même un récépissé provisoire ne lui a été transmis malgré une requête en bonne et due forme. Quatre mois après le délai réglementaire, il sollicite le cabinet d’avocats spécialisés en droit des étrangers pour former les recours nécessaires aux fins de faire valoir son droit au séjour. Une bataille administrative menée avec farouche et détermination Pour connaître les motivations de ce refus implicite, le cabinet a envoyé une demande d’explication par lettre recommandée avec accusé de réception à la préfecture qui en a pris la décision. Fidèle à son silence, elle n’a pas donné de réponse.  Face à cette erreur manifeste d’appréciation du dossier de son client, le cabinet a saisi le Tribunal administratif. Il a élaboré en amont une stratégie de défense efficace et sur mesure pour légitimer le droit au séjour de Samir sur le sol français. L’argumentaire s’appuyait sur les preuves du parcours et de la situation de ce ressortissant algérien dans l’Hexagone.  Après de longs débats, le Tribunal administratif a finalement décidé de donner à Samir son titre de séjour à l’issue de la saisine. Il a également reçu la somme de 1000 euros comme indemnisation liée à ses frais de justice.  Pour ce père, cette décision marque un tournant décisif : celui d’un avenir enfin apaisé sur le sol français. Il peut désormais reprendre le cours de sa vie entouré des siens.

Yami et sa bataille administrative contre un refus d’admission au séjour

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Animée par l’envie de construire un avenir meilleur, Yami a quitté son pays pour s’installer en France. Portée par sa volonté et son ambition, elle n’a jamais lésiné ses efforts pour s’intégrer pleinement à la société. Mais quand le moment de sa régularisation est venu, l’administration lui a posé un refus implicite. Pas question pour cette ressortissante marocaine de baisser les bras. Épaulée par le cabinet, elle a décidé de se battre pour ses droits. Des efforts incessants pour mener une vie stable et en règle  Depuis 2017, Yami n’a cessé de se battre pour vivre dignement, en toute discrétion. Déterminée à s’en sortir seule, elle a multiplié les emplois pour subvenir à ses besoins et satisfaire ses obligations légales. D’un CDI comme agent de service dans une entreprise de nettoyage à un poste de cuisinière dans un restaurant parisien, sans oublier son travail d’aide ménagère chez un particulier, elle n’a jamais compté ses heures.  Avant de solliciter son admission au séjour, Yami a rassemblé tous les documents prouvant sa présence en France et justifiant son droit de séjour. Elle a ensuite déposé sa demande auprès de la préfecture dans le respect des délais impartis.  Un silence qui vaut refus de séjour Pensant avoir tout fait dans les règles, cette ressortissante marocaine n’imaginait pas une seconde que sa requête allait être refusée.  Les jours et les semaines se sont succédé, mais aucune réponse ne lui a été donnée. Au bout du délai réglementaire de 4 mois, le silence de l’administration valait refus implicite d’admission au séjour.  Yami était dans l’incompréhension la plus totale. Qu’avait-elle fait pour mériter une telle issue ? La peur de l’expulsion l’envahissait. Mais en aucun cas, cela ne l’a empêché de se battre pour ses droits et son avenir. Le soutien indéfectible du cabinet en droit des étrangers Yami a sollicité l’appui du cabinet d’avocats en droit des étrangers pour faire entendre sa voix et plaider sa cause auprès de l’administration française. Ce dernier a adressé une demande d’explication de cette décision défavorable à la préfecture qui n’a toujours pas daigné répondre. Face à ce silence, le cabinet a décidé de porter l’affaire en justice par le biais d’un recours contentieux. Avant de saisir le Tribunal administratif, le cabinet d’avocats a pris analyser avec soin la situation et le parcours de Yami en France pour élaborer une stratégie de défense efficace et sur mesure. La ressortissante marocaine jouissait déjà de : Sa maîtrise du français et ses liens noués au cours de son parcours démontrent son insertion à la communauté. Justice a été faite Le vent a finalement tourné pour cette ressortissante marocaine dont l’avenir en France a été mis en suspens face au silence de l’administration. À l’issue de la saisine, le juge a tranché en sa faveur. La préfecture allait lui octroyer un titre de séjour salarié sous peine de sanctions financières. Yami a également reçu 1 000 euros pour compenser les frais engagés pour sa défense. Cette victoire est pour Yami un nouveau départ, une nouvelle aventure où la crainte de l’expulsion n’existe pas. Elle retrouvait enfin le sourire et pouvait reprendre pleinement le contrôle sur sa vie. Cette histoire est celle de milliers de ressortissants étrangers piégés dans les méandres du labyrinthe administratif. Elle montre que derrière chaque dossier, il y a une vie et un avenir à défendre.

Après 11 ans en France, Alexis se heurte à un refus implicite d’admission au séjour

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Lorsqu’Alexis foule le sol français, il n’a qu’une idée en tête : recommencer. Ce ressortissant ivoirien de 43 ans rêve simplement de sécurité et de dignité. Il s’installe dans la métropole lyonnaise, apprend la langue et fait des petits boulots pour subvenir à ses besoins. En 2022, il décide de demander sa régularisation par admission exceptionnelle à la préfecture, mais celle-ci a refusé sa requête. Désemparé, mais non découragé, il engage le cabinet pour faire valoir ses droits auprès de l’administration.  Le silence aux lourdes conséquences de l’administration Alexis pensait avoir fait tout ce qu’il fallait. Vivant en France depuis plus de 10 ans, il n’a fait l’objet d’aucune condamnation et ne dérangeait personne. Son insertion professionnelle était appuyée par son contrat de travail, ses fiches de paie et les impôts qu’il n’a jamais cessé de payer. Les liens qu’il a tissés tout au long de son parcours en France témoignent de son intégration à la société. Quatre mois se sont écoulés depuis le dépôt de son dossier de demande. La préfecture n’avait toujours pas donné sa réponse. C’est alors qu’un refus implicite était né. Alexis était devenu un sans-papier. Il pouvait se faire expulser du jour au lendemain. Il a fait appel au cabinet pour défendre sa cause et faire entendre sa voix auprès de l’administration.  La riposte du cabinet  Dans un premier temps, le cabinet d’avocats en droit des étrangers a demandé les motivations de ce refus implicite auprès de la préfecture qui en a pris la décision. Face au silence de celle-ci, il a décidé de saisir le Tribunal administratif en formant un recours contentieux.  Appuyé par une série de preuves solides et authentiques, l’argumentaire se basait sur la situation et le parcours d’Alexis sur le territoire français. Le but était de prouver le droit du séjour de ce ressortissant ivoirien et l’erreur d’appréciation manifeste de son dossier.  Le cabinet a notamment mis en lumière les onze années de résidence consécutive et ininterrompue d’Alexis sur le territoire, un élément justifié par ses avis d’imposition, attestations médicales, relevés bancaires et autres documents.  Il a aussi été démontrer que cet homme a développé des liens sociaux forts, ne vit pas en polygamie et s’exprime parfaitement en français. Il a même reçu une promesse d’embauche de la part d’une entreprise de sécurité de Lyon qui a sollicité une autorisation de travail en son nom.  Une victoire méritée Le Tribunal administratif a donné son verdict après un long plaidoyer du cabinet.  Alexis a finalement obtenu justice après des mois d’incertitude et d’incompréhension. Le juge avait ordonné à la préfecture de lui accorder son premier titre de séjour sous peine de sanctions financières. Une indemnisation de 1000 euros a également été accordée à ce ressortissant ivoirien pour couvrir les frais relatifs à sa défense. Pour Alexis, cette issue était beaucoup plus qu’une victoire. Elle marquait le début d’une nouvelle vie pleine d’espoir et loin de la crainte de l’expulsion.

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