Yami et sa bataille administrative contre un refus d’admission au séjour

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Animée par l’envie de construire un avenir meilleur, Yami a quitté son pays pour s’installer en France. Portée par sa volonté et son ambition, elle n’a jamais lésiné ses efforts pour s’intégrer pleinement à la société. Mais quand le moment de sa régularisation est venu, l’administration lui a posé un refus implicite. Pas question pour cette ressortissante marocaine de baisser les bras. Épaulée par le cabinet, elle a décidé de se battre pour ses droits.

Des efforts incessants pour mener une vie stable et en règle 

Depuis 2017, Yami n’a cessé de se battre pour vivre dignement, en toute discrétion.

Déterminée à s’en sortir seule, elle a multiplié les emplois pour subvenir à ses besoins et satisfaire ses obligations légales. D’un CDI comme agent de service dans une entreprise de nettoyage à un poste de cuisinière dans un restaurant parisien, sans oublier son travail d’aide ménagère chez un particulier, elle n’a jamais compté ses heures. 


Avant de solliciter son admission au séjour, Yami a rassemblé tous les documents prouvant sa présence en France et justifiant son droit de séjour. Elle a ensuite déposé sa demande auprès de la préfecture dans le respect des délais impartis. 

Un silence qui vaut refus de séjour

Pensant avoir tout fait dans les règles, cette ressortissante marocaine n’imaginait pas une seconde que sa requête allait être refusée. 

Les jours et les semaines se sont succédé, mais aucune réponse ne lui a été donnée. Au bout du délai réglementaire de 4 mois, le silence de l’administration valait refus implicite d’admission au séjour. 

Yami était dans l’incompréhension la plus totale. Qu’avait-elle fait pour mériter une telle issue ? La peur de l’expulsion l’envahissait. Mais en aucun cas, cela ne l’a empêché de se battre pour ses droits et son avenir.

Le soutien indéfectible du cabinet en droit des étrangers

Yami a sollicité l’appui du cabinet d’avocats en droit des étrangers pour faire entendre sa voix et plaider sa cause auprès de l’administration française.

Ce dernier a adressé une demande d’explication de cette décision défavorable à la préfecture qui n’a toujours pas daigné répondre. Face à ce silence, le cabinet a décidé de porter l’affaire en justice par le biais d’un recours contentieux.

Avant de saisir le Tribunal administratif, le cabinet d’avocats a pris analyser avec soin la situation et le parcours de Yami en France pour élaborer une stratégie de défense efficace et sur mesure. La ressortissante marocaine jouissait déjà de :

  • cinq années de présence continue en France,
  • d’une demande d’autorisation de travail,
  • d’un contrat de travail
  • et de huit mois d’ancienneté de travail.

Sa maîtrise du français et ses liens noués au cours de son parcours démontrent son insertion à la communauté.

Justice a été faite

Le vent a finalement tourné pour cette ressortissante marocaine dont l’avenir en France a été mis en suspens face au silence de l’administration. À l’issue de la saisine, le juge a tranché en sa faveur. La préfecture allait lui octroyer un titre de séjour salarié sous peine de sanctions financières. Yami a également reçu 1 000 euros pour compenser les frais engagés pour sa défense.

Cette victoire est pour Yami un nouveau départ, une nouvelle aventure où la crainte de l’expulsion n’existe pas. Elle retrouvait enfin le sourire et pouvait reprendre pleinement le contrôle sur sa vie. Cette histoire est celle de milliers de ressortissants étrangers piégés dans les méandres du labyrinthe administratif. Elle montre que derrière chaque dossier, il y a une vie et un avenir à défendre.

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