La vie d’Emmanuel suspendue par un silence administratif

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Emmanuel est arrivé en France un matin froid de janvier 2016. En plus de ses valises, il portait avec lui les rêves d’un avenir stable et serein. Depuis, il a enchaîné les emplois et multiplié ses efforts pour s’intégrer pleinement à la société française. Mais son quotidien s’assombrit quand sa demande d’admission exceptionnelle au séjour a été refusée. 

Une intégration exemplaire

Venu tout droit du Sénégal, Emmanuel pose le pied en France, une terre où il espère bâtir un avenir serein et empreint de stabilité.

Il a décroché un travail en tant que monteur-câbleur dans une société spécialisée en installation de fibre optique au mois d’août de la même année après avoir suivi une formation dédiée. Son employeur a décidé lui proposer un contrat à durée indéterminée le 1ᵉʳ février 2019.

Quatre ans après, ce ressortissant sénégalais a demandé son admission au séjour à la préfecture de Melun. Seulement, celle-ci s’est murée dans le silence. Aucun accord ni rejet n’a été délivré à Emmanuel après 4 mois, ce qui a donné lieu à un refus implicite de sa requête. 

Une détermination sans faille pour faire valoir ses droits

Plus choqué qu’autre chose, ce trentenaire était déterminé à connaître les motivations de cette décision défavorable et la contester. Pour ce faire, il sollicite le cabinet d’avocats spécialisés en droit des étrangers.

Une demande d’explication restée sans réponse a été adressée à la préfecture concernant cette décision défavorable. Face au silence des autorités préfectorales, le cabinet a introduit un recours contentieux auprès du tribunal administratif. En plus de plaider la cause et de défendre les droits d’Emmanuel, cette saisine avait pour but de démontrer le défaut d’appréciation de son dossier et de motivation de son rejet au séjour. 

Un dossier en béton

Le parcours et la situation d’Emmanuel sur le territoire français parlaient pour lui : 

  • plus de 7 années de présence,
  • 2 ans d’activité professionnelle,
  • une maîtrise avancée du Français,
  • un CDI,
  • des liens amicaux solides,
  • une situation de non-polygamie, 
  • etc. 

Son intégration à la société s’appuyait sur des preuves concrètes et irréfutables. De plus, ses responsables le soutenaient dans chacune de ses démarches de régularisations, tant ils étaient satisfaits de son travail. 

Un avenir en France et pas ailleurs

Aux termes de la saisine, le juge a demandé à la préfecture d’accorder à Emmanuel un titre de séjour correspondant à sa situation. Ce ressortissant sénégalais a également reçu une indemnisation financière de 1000 euros pour couvrir ses frais de justice. 

Cette issue favorable a permis à Emmanuel de retrouver le sourire. Il pouvait enfin reprendre le cours de sa vie sans avoir peur de l’expulsion. 

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